Le gluten

Le gluten c’est vital?

Le gluten qu’est-ce que c’est en fait? C’est un mélange de plusieurs protéines (dont la gluténine, la gliadine, l’albumine et la globuline) qui combiné avec de l’amidon forme l’albumen.

Le blé est la céréale la plus riche en gluten, du fait de ses modifications au fil des siècles. C’est le gluten qui rend la farine de blé si panifiable et qui a fait du blé le «roi» des farines. Les autres céréales contenant du gluten sont l’avoine, l’orge, l’épeautre et le seigle.

 

Il n’en n’a pas toujours été ainsi, bien au contraire. Nos ancêtres les Celtes cultivaient et consommaient une grande variété de céréales: le seigle, le grand et le petit épeautre, l’orge, l’avoine, le millet, le sarrasin... Le terme blé d’ailleurs était utilisé pour désigner les nombreuses espèces (environ 10000) de céréales.

Les ancêtres du blé sont pour les plus connus, l’engrain ou le petit épeautre, l’amidonnier, le grand épeautre, le kamut...

 

Peu à peu, au fil des siècles le choix des variétés céréalières s’est restreint. Les variétés de céréales plus glutineuses que les autres ont été maintes et maintes fois modifiées par croisements afin d’obtenir de meilleurs rendements et d’être toujours plus panifiables. Tant est si bien que le blé d’aujourd’hui n’a plus rien à voir avec le blé de nos ancêtres. Il est devenu beaucoup plus riche en gluten et nettement moins assimilable par l’organisme humain du fait de ces modifications répétées. L’organisme humain est dans l’impossibilité de métaboliser ce nouvel aliment. En clair cela signifie qu’il lui est tout aussi difficile de transformer ce produit en énergie que de l’éliminer. Ce «nouveau produit» délesté de ses éléments nutritifs et enrichi en gluten est responsable de nombreuses maladies physiques et mentales. Il encrasse l’organisme de manière insidieuse mais longuement et en profondeur.

 

Il faut prendre en compte également que pour beaucoup de personnes , surtout depuis la fin de la seconde guerre mondiale, «il est impensable de vivre sans céréales» et à fortiori sans blé, «le roi des céréales». C’est ainsi qu’au fil du temps le blé de plus en plus glutineux est devenu la base de notre alimentation.

A cela s’est rajouté le raffinage, car après la seconde guerre mondiale plus personne ne voulait consommer de «pain noir».

Le raffinage à privé les céréales de leurs fibres indispensables à une bonne assimilation ainsi qu’à une bonne élimination des déchets organiques. Le raffinage élimine également, les nutriments qu’elles contiennent et qui permettent leur métabolisme. Ces produits sans nutriments vont donc «voler» des nutriments aux autres aliments dans le bol alimentaire, les rendant à leur tour moins assimilables. Si cela ne suffit pas et c’est bien souvent le cas, l’organisme est obligé de puiser dans ses propres réserves, dans ses tissus afin de pouvoir métaboliser ces produits vides. C’est alors que se met en place la «famine cellulaire».

Il ne faut pas attendre bien longtemps pour que la fatigue commence à pointer son nez avec son cortège de maladies modernes:

Hypoglycémie, hémorroïdes, faiblesse hépatique et de la vésicule biliaire, maladies coronariennes, déséquilibre de la flore intestinale, diverticulite, cancer du colon, déprime, insomnie, manque d’énergie, nervosité, irritabilité, problèmes ORL...

Ces aliments «non identifiables» étant partiellement digérés, stagnent sous formes de déchets dans l’organisme qui peu à peu s’encrasse. Ce phénomène contraint le corps à enkyster ces indésirables afin de protéger les organes. Et le processus de stockage est enclenché. Le milieu s’acidifie, le corps grossit, fait des œdèmes, se déminéralise, s’épuise....

Egalement, la présence dans l’intestin de ces substances partiellement digérées va favoriser la prolifération d’une «faune intestinale». Et on sait tous qu’une flore intestinale en déséquilibre est la porte ouverte à de nombreuses pathologies.

 

Quelques aliments contenant du blé et donc du gluten: (pâtes, pains, biscuits, viennoiserie, pâtisseries, croquettes de pommes de terre, viandes et poissons panés, saucisses, boulettes de viandes, pizza, tartes, quiches, épaississants (ils contiennent pratiquement tous du gluten ou des amidons), préparation au malt (vinaigre, liqueurs, chapelure, levure de bière maltée...), sauces, sirop de glucose, de malt, assaisonnements, bouillon cube, plats cuisinés et légumes cuisinés en conserves qui en contiennent pratiquement tous même en bio, l’huile de germe de blé, les flocons d’avoine, les farines d’épeautre, d’orge, de kamut, de seigle. Pilpil, semoule, son d’avoine, de blé, couscous, gruau, boulgour, froment, germe de blé, bière... Egalement dans de nombreux médicaments et compléments alimentaires...

On le retrouve aujourd’hui sous toutes les formes et des plus pratiques à consommer, presque sans les mains, en tout cas sans les «salir». Ce qui en fait le «roi» encore une fois des en-cas et des goûters de nos chères têtes blondes.

Le détail le plus sournois de ce produit est qu’il «rassasie» et que son consommateur se croit bien nourri. Mais il y a une énorme différence entre le «remplissage» et la nutrition.

Beaucoup se demanderont, mais que reste-t-il à manger?

Plein de bons et vrais aliments riches en nutriments indispensables à une bonne santé.

Les fruits et les légumes qui sont notre principal aliment. C’est eux qui contiennent les vitamines, enzymes et minéraux. Tous les légumes verts et feuillus, les fruits juteux et désaltérants. Et la liste est longue et variée en saveurs, formes et coloris.

Parmi eux vous trouverez aussi des légumes farineux ou semi-farineux comme les patates douces, les châtaignes, les pommes de terre, les aubergines, les artichauts, les potirons et les citrouilles, les carottes, les betteraves, le céleri rave, les navets, les fèves et les petits pois frais.....

Ces légumes remplaceront facilement les céréales et avec plus de goût et de textures différentes.

Parmi les fruits vous avez les avocats et les olives qui sont de bonnes sources de graisses assimilables et qui sont très nourrissants.

Mais aussi les oléagineux, comme les graines de lin, de sésame, de courge, les amandes, les noix et les noisettes ... à consommer avec modération tout de même.

Les graines germées, les algues, les champignons, les œufs à la coque, les faisselles. Ces aliments sont riches en protéines assimilables, constructrices et vivantes.

Les céréales «pauvres» à index glycémique bas comme le millet, le sarrasin, le quinoa, le riz. Mais aussi toutes sortes d’autres plantes comme le chia, l’amarante... A consommer avec modération.

Il existe mille et une combinaisons joyeuses et possibles avec ces aliments de qualité à valeur nutritive élevée pour se régaler en faisant du bien à son organisme et surtout en nourrissant ses cellules. Tous ces aliments contrairement au gluten sont riches en saveurs diverses et sont aisément métabolisés par l’organisme, sans l’encrasser

 

Certes, manger sans gluten demande une modification psychologique pour repenser sa vie et son alimentation. Mais si nous gardons à l’esprit que nous nous alimentons dans le but de nourrir nos cent mille milliards de cellules d’une manière efficace et salutaire, il nous sera plus facile d’être vigilants.

Hildegarde de Bigen (1098/1179) émettait déjà à son époque des réserves quant à la consommation du blé, lui préférant des céréales plus pauvres, c’est à dire sans gluten ou avec très peu de gluten.

Manger sans gluten est bon pour votre organisme. Votre santé s’améliorera rapidement. Vous retrouverez avec soulagement une belle énergie. En un mot, manger sans gluten c’est vital pour avoir une santé florissante.

 

" Pour vivre avec plaisir et avoir le plaisir de vivre "